En quête d’autres cieux,
ses ailes s’accélèrent.
Et voilà qu’il prend feu,
transpercé par l’éclair.
Il n’est plus qu’une flamme
entre chute et fumée,
et son ultime gramme
est bientôt consumé.
Mais vainqueur de la mort
il renaît de ses cendres,
et ses ailes sans bord
l’empêchent de descendre.
Extrait de:
POEMES TRADUITS DU SILENCE (http://enmotdiese.free.fr/a_auteurs.htm#martineau_traduitsdusilence)