La nuit était en cours
quand il me décela :
je revenais du jour
et lui de l’Au-delà.
Il est encore en haut,
entre ses ailes fixes,
comme flottant sur l’eau
d’un affluent du Styx.
Et c’est encore lui
qui m’avait détenue,
et dont l’œil avait lui
en m’ayant mise a nu.
Il n’avait pas eu peur
de mon âme cloîtrée,
et c’est avec ampleur
qu’il y était entré.
Mais la nuit est à court –
tout autant que mon pas –
et malgré tant d’amour
il ne redescend pas.
Extrait de:
POEMES TRADUITS DU SILENCE (http://enmotdiese.free.fr/a_auteurs.htm#martineau_traduitsdusilence)