Ni nuage ni vent
au centre de l’azur
mais un soleil – avant
qu’il ne tombe, trop mûr.
Une étoile filante
est morte d’être pure,
alors qu’une plus lente
esquisse une figure.
Et face à l’univers,
qu’aucun dieu ne mesure,
nos yeux se sont ouverts
comme autant de blessures.
Extrait de:
POEMES TRADUITS DU SILENCE (http://enmotdiese.free.fr/a_auteurs.htm#martineau_traduitsdusilence)