Poèmes

Mallarméenne - II

par Martineau Philippe

L’idée a fait le plein des cendres du Phénix
et dès que l’acte est pur arme le sémaphore,
ajuste la lueur émanant de l’onyx
et sur la halte d’eau peint une métaphore.

Au centre du Narcisse à ciel ouvert : un ptyx,
que la dent d’aucun mal ne rendra plus sonore,
car le double, aboli, demeure au fond du Styx
où, sans façons, à perdre la face il s’honore.

Le tain ne rejouant que l’envers du décor :
l’incarcéré du cadre autrement aime, encor
qu’il ne trouve de mots qu’entre ceux de la nixe.

D’elle il craint à présent la course impromptue. Or,
l’amour, ou quelque étau moins douloureux, la fixe
et la soumet aux coups d’archet du septuor.

Extrait de: 
EPURE EN AGE D'INCARNATION (http://enmotdiese.free.fr/a_auteurs.htm#martineau_epure)

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