O regards ensouffrez, yeux de
Linxs homicides,
Qui tirez vos amis, leur bruslant ame et cœurs,
Qui estes de nos jours trop aisément vainqueurs,
Des hautains demy-Dieux, les patrons et les guides.
Vous en despit des eaux, de mes yeux tout humides
Vous bruslez, foudroyez, et tonnez en fureurs,
Des tourbillons esclairs, où naissent mes douleurs,
Et qui rendent mes mains, de
mes trespas avides.
Yeux de
Naphte, remplis ardamment vous lancez,
Tant de feuz à mon cœur, que vous en offencez
Les ombres, ou je pleure une mort si bruslante.
O filles de
Creon *, présages de ma mort,
Combien ce voile mis en fiâmes me contente,
Et le vaisseau sacré qu'on fit brusler au port.
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012