Vous qui dans mes rêves vivez encore n'êtes-vous là que vaines apparences resurgissant d'une mémoire enfouie ou vos ombres viennent-elles mendier un reflet des jours
aux
miroirs des nuits ?
Poreuse alors entre somme et néant l'incertaine frontière un frêle instant vous aura laissés fuir l'éternité.
Oh ! frêle instant de joie et de douleur, déjà vous retombez au ravin noir et je remonte à la lueur des larmes.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012