Ce sont les dernières flammes d'un crépuscule
Que lacèrent les vitres de l'hôtel proche,
Norfolk (Harrington
Road), au milieu des élytres de l'escalier
Extérieur, collé sur les écailles de la façade où sèche
Un peu de linge.
Une fenêtre s'ouvre parfois, une tête
penche ;
La voix appelle en bas, du côté des cuisines,
D'où vient le bruit de la dinanderie que l'on remue.
Sur
mur,
Un chat tout doucement traîne son spleen,
Observant sur le miroir des flaques
L'autre chat son semblable, qui le regarde,
Au-dessus des pavés inégaux où la pluie brille,
Parmi lesquels, avec la boue des quartiers riches,
La nuit ce soir reste captive.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012