Le temps est revenu de la lumière chaude.
Je vous possède enfin, chère âme au ciel couvert.
Elle sera moins sombre à vos doigts, l'émeraude
Que nous avons crue morte, au long du noir hiver.
La mystérieuse eau qui dort dans cette pierre
Ne recèle plus rien des regards que j'ai fuis.
Et je n'appelle plus du fond de mes ennuis,
O visage souffrant de mon amour dernière.
Que ta douceur mêlée à celle de la nuit.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012