Je rôde, orage lourd, autour de ta jeunesse.
Mes désirs dans ton ciel font de brèves lueurs.
La ruse de mes yeux d'être toujours ailleurs
Ne leur dérobe pas la face qui les blesse.
La fuite des regards, l'étouffement des pas,
Ce mensonge charnel que nous enseigne l'âge.
J'en commence d'avoir l'humiliant usage
Et rôde autour des corps qui ne le savent pas.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012