Le mensonge et le silence,
Les soldats de mon destin.
Appuyés sur une lance
Montent leur garde sans fin.
Cybèle seule pénètre
Aux bords du fleuve de sang.
Elle penche un front pesant
Sur l'abîme
de mon être.
Malgré les soldats sans cœur.
Malgré leur lance brandie.
Elle entre dans une odeur
D'océan et d'incendie.
Elle sait bien qui je suis.
Elle avance dans la boue.
Séchant les pleurs sur ma joue
Avec le vent de la nuit
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012