Je mêle ma voix au vent
Et mes larmes à la pluie
Et à ta sève mon sang,
Mais ce n'est pas toi qui cries.
Le vent seul émeut les cimes
Des insensibles forêts.
Moi seul j'ai commis tes crimes,
Mois seul je les ai pleures.
Ton morne océan bouillonne
De cette humaine douleur.
Tu ruisselles de mes pleurs.
Tu n'es rien, tu n'es personne,
Et l'absente
Sangaris
Seule occupe mon idée,
Elle seule est possédée,
Quand, couché sur toi, je ris.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012