Il gravit le sentier de la colline, péniblement,
Le bois meurtrit son dos;
Il marche lentement, ployant sous l'invective, les coups,
Sans une plainte.
Même
Il tombe et les pierres aiguës le blessent
Au genou; et le chardon des routes résolues darde
Sa lance; les fleurs ont oublié les hymnes du parfum,
Exhibant au passage leur longue épine.
La populace
Crie sa haine, crache et menace du poing.
Les agneaux
Bêlent au lointain dans la ville acre, sous la poussière
Du soleil ténébreux, et l'autre se démène.
Jérusalem, tes murs saignent sous le jour implacable;
Le froid torride harcèle ce lieu dit du crâne.
Quand le vieux
monde
Croule, de haut en bas le rideau se déchire, et sa tête
S'incline dans le soleil du soir,
Après que le larron a découvert l'amour,
Les soldats étonnés, plus de douceur
Au sublime visage.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012