O ! mon adoration
protège-moi du péché de la parole
et de
Te nommer
quand seul l'acte fait en moi
que
Tu es.
Je ne veux pas dire ou peindre mon amour,
mais si
Tu fais qu'ils
Te rencontrent
O !
Adoration !
ou qu'une fois ils soient
inclus dans
Tes regards de là-bas,
faisceau suave de dards ineffables
qui de
Toi traversent mon cœur,
qu'ils acceptent de tes mains d'aurore
la pêche des ivresses de la foi.
Mais je ne supplie pas
si c'est un blasphème
O !
Adoration !
si mon vœu d'enfant est encore tellement
si c'est encore un vœu tellement
jeune, tellement trop tôt formé,
et encore enchâssé
dans la glaise antique.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012