Poèmes

Sonnet Xxvii - Sonnet

par Théodore Agrippa d'Aubigné

Théodore Agrippa d'Aubigné

Qui void le dieu aux blonds cheveux
En quittant la mer, son hostesse,
Friser en l'air l'or de sa tresse,
Voilé de son chef pretieux,

Qui voit l'aether proche des deux
Ou bien la forme menteresse,
La pluie d'or et la finesse
Du plus adultère des dieux,

Cestuy-là verra la peinture
De l'or et de la chevelure
Qui void le dieu aux blonds cheveux
En quittant la mer, son hostesse,
Friser en l'air l'or de sa tresse,
Voilé de son chef pretieux,

Qui voit l'aether proche des deux
Ou bien la forme menteresse,
La pluie d'or et la finesse
Du plus adultère des dieux,

Cestuy-là verra la peinture
De l'or et de la chevelure
Qui efface, passe et surmonte

Le soleil, et abbaisse encor,
En mesprisant la pluie d'or,
L'aether qui se cache de honte.



Poème publié et mis à jour le: 19 October 2022

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