Que n'ai-je appris
Le portugais et l'italien
Lorsque j'étais jeune
À présent il est trop tard
Les portes de magnifiques
Poèmes
Me sont à jamais fermées
Je ne puis lire que leurs pâles
Reflets
Combien ces sons
Ces phonèmes
Ces diérèses
Ces diphtongues
Bigarrés
M'auraient ravi l'ouïe
Et l'esprit
Je resterai à jamais à l'extérieur
De ces châteaux
Méridionaux
De ces salles et de ces tours
Émaillées de joyaux
Qui transportent de bonheur
Leurs heureux visiteurs
Ô dame Paresse
Que ma jeunesse
Ne vous a-t-elle désobéi