Quand nous nous reverrons
Même le silence en restera ébahi
Les feuilles des frênes frémiront de joie
La bonne nouvelle pépiera d'oiseau en oiseau
Le ruisseau chantera sa chanson la plus gaie
Il n'y aura guère de fleurs qui ne rêveront
De former deux guirlandes avec leurs sœurs
Pour nous souhaiter une bienvenue odorante
Les nuages feront place au ciel bleu avec plaisir
Le sombre Borée pour une fois sera heureux
De s'éclipser devant son doux frère Zéphyr
Quand le loup nous verra il cessera de poursuivre
Le mouton égaré et assistera à ses côtés
À nos retrouvailles
Devant ces deux spectacles le renard lâchera
D'étonnement le lapin qu'il tiendra dans sa gueule
Et le soleil cachera son émotion derrière l'unique
Nuage blanc
Quand nous nous reverrons
Mais nous reverrons-nous
Au sujet de Hardy Eric
A Propos
Je suis féru de poésie depuis longtemps. J'ai écrit quelques sonnets dans ma jeunesse ainsi qu'un poème constitué de cinquante strophes spensériennes (strophe constituée de huit décasyllabes et d'un alexandrin final). Près de trente ans se sont écoulés avant que je ne me remette à écrire de la poésie. J'écris aujourd'hui des poèmes en vers libres, dénués de ponctuation, engagés ou non.
Adresse électronique : ericjl40@gmail.com
Poème publié et mis à jour le: 22 September 2022