Il était riche, et sa jeunesse fut heureuse.
Il jouait du
Ravel ; autour de son château il déplaçait parfois les arbres centenaires.
Il avait l'élégance, eût-on dit, des juments
qu'il élevait parmi les fleurs, et ses amours en s'éloignant s'adoucissaient dans la musique.
Peintre et poète, il rédigea quelques traités sur la nécromancie chez les peuples sauvages.
Cet homme délicat ne quitte plus son ht.
Rongé par le cancer, il insulte sa femme - la quatrième - et ses enfants.
Se rendre ignoble
l'amuse, et l'existence est un long excrément puisque dix fois par jour il murmure à ses filles : «
Approchez-vous pour voir mon anus en métal. »
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012