Depuis vingt ans, il siège à la
Chambre des
Lords,
et sa
Gracieuse
Majesté, à trois reprises,
l'a reçu à sa table.
Il a fait à sa femme,
plus fade qu'un pudding, sans éprouver de joie,
quelques enfants : à son avis, des imbéciles.
Il disparaît parfois, vers la belle saison : chaque diplomatie a besoin de mystère.
On peut le voir alors aux environs de
Naples,
d'Amalfi, de
Sorrente, avec de beaux marins qui tour à tour aimablement le sodomisent.
La tradition anglaise est ainsi maintenue,
dans la mélancolie pourtant, car ses amis préfèrent désormais à la livre sterling la devise de choc : le dollar sans noblesse.
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012