Ne croyez l'arbre de bois : sous l'ccorce, dans le feuillage
I'enchanthur habite trois!
Que d'un arbre ôliez le vitrage
il a fable de poisson, fable de dieu, fable d'orange
— déterrant soudain le
Son !
Immobile, non — il s'échange
étant fait du sang d'oiseaux, car l'oiseau n'y pose : c'est l'arbre
qui le forme de ses os.
Savez-vous pourquoi l'air s'y cabre.
s'y recroquevillent l'eau et la peau mousseuse et la palme :
à l'interne, l'arbre est chaud.
L'arbre crée l'oreille et la flamme.
il ne fond pas dans le feu !
Vous pense/ qu'il dort : il attire
la subtilité du jeu; à l'entour. la tête s'inspire,
— l'arbre hante, il n'ombre pas !
Le coupant, coupez qui vous mue.
mettant le soleil en bas et la lune sous la tortue.
Regardez : l'arbre se fend quand il invente un corps de femme.
Arbre doux et transparent, il mûrit et rame dans l'âme.
Touchez-le : ce n'est que
Mots de la sève spirituelle!
Par d'étranges animaux l'arbre mord, — il mange la moelle
que vous n'espériez qu'à vous.
Arbre amoureux, arbre fluide
voyez comme il tient debout sur cette bouche moite et vide !
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017