Poèmes

n'étant Charmes

par Jean Claude Renard

N'étant
Charmes qui vaillent le
Mol intérieur ni l'oreille où il caille : oyez l'Antérieur et sentez comme il mord!
Les beaux anges debout, si vous n'êtes pas morts se montreront à vous.
Mais ne nommez les draps où se distille l'or, rien : ni nègres ni corps d'herbes, avant qu'un pas tout pur et tout nocturne vous porte ailleurs qu'ici.
Ne formant dans la chair d'eux-mêmes que l'Envers, peu d'hommes sont sortis de la mer taciturne !
L'ombre de chaque
Feu mille fois se divise mille fois par le jeu est rompue et reprise, et d'une qu'elle était disperse son secret dans la métamorphose !
Mais si le même y meurt meurt aussi toute chose de vous qui est le cœur : le très profond pays ô plus, ne vous façonne cette vive colonne où s'enroule
l'Esprit!
Je dis : n'ayez trop garde de vous tenir ouverts à cet
Arbre qui darde vos soleils sur la mer!
Passant par maintes cendres, entendez-le : il pousse la racine et la source qui uniront vos membres; et file au
Feu la trame de ce vin, de ce sel : vous étiez dans le
Ciel, n'y refaites qu'une âme !



Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017

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