Les eaux du ciel dont parle l'Écriture
les eaux vont de travers dans l'encre du brouillard.
Ecoutez !
La tempête ! la tempête mystique.
Anges, venez !
Il a perdu sa force.
Les mains en avant comme un aveugle :
c'est
Son corps !
Il n'y a plus de
Croix !
c'était la nuit.
La lune éclairait du bois sur les
Eaux
une poutre sur les vagues avec un bras dans l'eau
et le front cicatrisé par les Épines.
La
Mort a tué le
Christ
la tempête l'a pris.
Voyez !
Voyez les prêtres qui s'enfuient
dans l'escalier de marbre blanc.
Les prêtres sont demeurés sans protecteur :
une mégère du sexe masculin les épouvante.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012