La nuit n'est qu'un éclair sur un plus sombre éclair
et les troupeaux convoités du ciel que la fuite éreinte
laissent l'ombre et l'ouate sur les marées de l'air.
Nous avons jeté nos béquilles
au bûcher du sacrifice inutile.
Vent, tu ne veux pas de contrainte
tu ne supportes pas la concurrence de ce chœur
liturgique de nos jeunes seigneurs
parité, parenté naissantes
dont le chant ni le vent, le chant n'ont connaissance.
La terre imite le ciel, le vent
sur les klaxons des contrevents, lune
le phare mobile de tes transparents circule
et nulle face, ô phare, n'est admise à l'audience
du vent sorcier odieux aux
Dieux.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012