Depuis l'éternité avec des flammes
les génies géants des astres s'enroulent
et se brisent.
Au travers des corps aimables
ils jettent des boules.
Tandis que les esprits de l'air cavalcadent
confondent l'Occident et l'Orient
assiègent
Dieu sur du feu, rendent malades
les anges, les collines du ciel tremblent de coups.
Pendant que les enfants s'ennuient
assemblent des marguerites avec goût,
les bêtes de l'Apocalypse hurlent jour et nuit.
A travers les poitrines des vierges
les maçons et les acrobates rivalisent.
Dans les plis de la colère des phalanges
dans les plis du combat des anges
dans le feu que
Prométhée dérobe,
notre soleil s'élance avec l'aube
les tendres laboureurs s'assemblent pour la danse.
Les incendies couvent.
«
Il fait tiède ce soir » dit une abeille.
Homme, tu as le feu en toi-même
et tu ignores quel horrible nuage te pourrit.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012