Il est dans le soir de
Montpellier du mois de mai
Un charbon incandescent qui veille
Dans cette dernière décennie du siècle
Les blessures d'antan des neiges de
Transnistrie
Embrassent les couleurs des griottes de
Bahlui
Tu t'en souviens encore des lilas de
Harlau ?
Des
Vendredis soir dans le bourg blanc de poussière
Les lecteurs des psaumes au seuil de la
Maison de la
Vie
Les perce-neige, les violettes de la forêt
Zagavia
Les œufs de
Pâques, le jeu de la chèvre, les foires
Le regard vers le cerf-volant collé par le
Père
Les mélodies rythmées par la corne du bélier
Le bruit du train du grand départ
Mémoire du mois de mai d'un bourg qui n'est plus
Tu m'enveloppes doucement
Multitude d'ombres vous êtes toutes présentes ici :
Dans le cœur de l'Occident
Un charbon incandescent qui veille
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012