Mon
Dieu, ton peuple élu crie
Les mères pieuses ne peuvent plus allumer les cierges
Le
Vendredi soir
Mon
Dieu, les pères ne prient plus
Les synagogues sont détruites
Des psaumes ne s'élèvent plus vers toi
Mon
Dieu, les enfants n'étudient plus
Ils ont été chassés des écoles
Et ils ne savent plus jouer
Mon
Dieu, les mères, les pères, les enfants
Ont été anéantis
Ce qui reste de tant d'espérances
C'est le souvenir de leurs chants
Mon
Dieu, le sang de ton peuple
A été profané
Six grands cierges sont toujours allumés
A la mémoire d'un tiers
De ton peuple
Mon
Dieu, pourtant
Je retourne vers toi
Et j'élève des psaumes nouveaux
Dans la diaspora, en
Israël
Le peuple de la foi
Renaît.
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012