Vos champs meurent, vos champs sans fin
De branche en branche vers l'écho
Le rêve à peine est dans la fleur
Déjà le vent court au matin.
Un homme pleure à belles dents
Humble des chiens badauds le flairent
Il médite corps en dérive
Dans la clairière de la foule.
Est-il, à l'orée des épaves
Un lieu de laves où l'aube neige
Par ses oiseaux démesurés,
Comme on voit les clartés en mai
Comme apaisement de marées
Ou comme un bouquet devient gué.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012