Bons pauvres, chers pauvres.
Si je passais ici-bas comme
Dieu
c'est sur les plus mauvais champs
que je ferais le meilleur trèfle.
Les pauvres vaguent sans rien faire
les vagabonds ne se donnent aucune peine
mais celui qui a une maladie contagieuse
qui le soignera s'il ne veut pas de l'hôpital
Le mettre dans le bateau de la mort
et voilà ! le conduire dans l'île des morts
là où les vieux prêtres jouent de la musique.
Partez donc, pauvres vagabonds
dans l'île des bons vous aurez à manger
et les anges ne vous laisseront manquer de rien.
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017