Il n'y a mer sans tourmente,
Ni de guerre sans danger,
Ni cours de pied si léger
Qui ne travaille en la sente.
Nulle vie n'est exempte
Non plus de peine et douleur,
Il n'y a estât sans peur,
Et que le soing ne tourmente.
Le cœur souffre passion
Et le corps affliction,
Dont l'homme a de quoy se plaindre
Il ne peut fuyr un mal,
Que l'autre luy vienne à craindre,
Tant l'ennuy luy est fatal !
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012