Les autos écarlates ont le poil frisé, le poil blond, le poil en or et le cou tendu (rage de dents) ce qui est la caractéristique des monstres bien connus de l'observateur,
l'observateur des phénomènes infernaux.
Bas relief en granit : un Nègre qui le sculpte, un Oriental qui porte un panier plein, un blanc esclave, qui tourne une roue.
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M' Hitder m'invita à venir à son atelier, rue Cau-laincourt : « Mais je suis encore trop juif, mon empereur ! — Bah ! tu me diras ce que tu penses de ma peinture.
»
Le ballet représente les oiseaux butinant les feuilles qui tombent.
On a arrêté une femme déguisée en agent : elle n'avait pas trouvé d'autre moyen de trouver les rues. Le commissaire touché de son âge et de ses
infirmités l'autorise à garder ce costume.
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Dieu s'est fait faire un portefeuille en peau de serpent avec les fleuves et les continents.
Satan s'habille en chauffeur depuis quelques années. Ah ! ce masque ! ces yeux.
Si l'agent lève au ciel les bras au milieu des autos, ce n'est pas pour les arrêter mais pour prendre Dieu à témoin.
Surnom d'un vieux poète : Matuvusalem.
Le téléphone agite ses gourmettes comme un attelage à deux chevaux : c'est Madame X... qui est là-bas au bout du fil.
Le téléphone remue la lèvre, balbutie, il répète comme une leçon les noms de mes habituels interlocuteurs lointains. Le téléphone est un animal
savant.
Sur la boîte à papier des water-closets une étiquette porte ces mots
la Science amusante
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012