La beauté est née du pied d'un
Dieu sur votre tête.
Eloigné par les eaux saintes où je fais mon ablution
je suis banni de la bouche que je désire.
Animaux qui gardez l'ordre au
Septentrion
barrissez mon amour lequel fait que j'expire.
Amour qui vole haut, fais halte au-dessus de la radieuse
verse-lui le nimbe d'une pluie lumineuse.
De l'odeur de la terre humide de nos pleurs
pousseront autour d'elle alors buissons et fleurs
Distille mon amour à ses pendants d'oreilles
pour qu'à l'ovale mouvant de son col il ferraille.
Je suis le divorcé qui sertis le
Seigneur
un cachet de minium est sur mon cœur.
Est-ce que la balafre est de l'absente ?
Je n'ai pas deux chapelles pour votre concurrente,
Seigneur ! ni d'innombrables yeux pour deux amours
et mes visages ne sont multipliés en divers lieux
pour aller vers l'absente et rester près de
Dieu.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012