Éclats de mondes nus projetés dans l'espace noyaux de brume vive au cœur du minéral
Ses fractures deviennent détroits où les continents se séparent autour de banquises lactées
En fibrilles de nacre s'impriment sur les les fins messages des moraines
On entend, guidée par le quartz une musique de mammouths
Leurs mouvements si forts qu'ils semblent immobiles déplacent l'architecture cristalline
— schiste, argile, gel mêlés — vers les futurs lits de rivière
d'où sortent, à la nouvelle aube
ceux que redressent les combats
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012