Bédouins qui lisez dans le sable l'or et le sang de la gazelle,
Pécheurs qui savez,
par la respiration de la mer,
prévoir les thons poignardés,
Femmes aux yeux de khôl qui tissez, en silence, les fils ténus de la prière,
Vos actes, fragiles soleils, n'ont que la mort pour habitude
Mais cette mort ne vieillit pas.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012