Poèmes

Soleil des Branches

par Jean Orizet

Qui installa le doute au cœur de ce chêne paisible allié du temps?

Peut-être les saisons s'opposaient-elles en lui sans qu'il en eût conscience ?

peut-être son élan déplut-il

aux mauvaises langues de l'orage ?

Le sable était son voyageur vers un port prévisible il savait concilier l'écureuil et le fruit pour nouer la mémoire

Oublié tout cela

La sève, maintenant, irrigue une déchirure

Mais rien ne peut se voir dans le soleil des branches



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top