Qui installa le doute au cœur de ce chêne paisible allié du temps?
Peut-être les saisons s'opposaient-elles en lui sans qu'il en eût conscience ?
peut-être son élan déplut-il
aux mauvaises langues de l'orage ?
Le sable était son voyageur vers un port prévisible il savait concilier l'écureuil et le fruit pour nouer la mémoire
Oublié tout cela
La sève, maintenant, irrigue une déchirure
Mais rien ne peut se voir dans le soleil des branches
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012