Ta confiance extrême, et de nous dire
Quelle est la route vers la terre douce là-bas,
Que nous n'osons nommer; où le chant des feuillages
Est tendre à nos cœurs fragiles.
La lumière du crépuscule
Y atténue les couleurs,
Après l'incertitude et les orages.
La promesse au-dessus
De ta tête blanche, s'accroît du tumulte muet des peuples
D'étoiles nées de l'ombre, qui sur le vieillissement
Des chemins saluent ton courage, de leur visage découvert,
Lorsque les temps seront venus.
Marcheur qu'éreinte le voyage, tes doigts tranquilles
Sont à peine posés sur la besace.
O voyageur que la crainte
D'une nuit sans hôtel où descendre, autrefois, tenait éveillé
Longuement dans la chambre, pendant que s'apaisait la rue
Sous son éclat de lune amère - les persiennes sont closes
A cause des rôdeurs — tandis que l'aube
Éveillait au jardin la sarabande claire des oiseaux.
Abraham, je te louerai toujours, père, sur le territoire
Des nuits.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012