De vous envoyer ces vers
Mon
Seigneur, je me propose : non pas le lotus mais la rose pour la montée du calvaire.
Jérusalem au printemps
la poutre qui bat au vent :
Dieu
Chancelant !
Dieu
Chancelant !
du
Golgodia corne est la terre
mon cœur usé par
Son
Ornière.
Au chien de cirque il est pareil
que les imprésarios surveillent.
Un peu plus d'air est sous la croix
depuis que
Simon l'enlace
«
Prends ma place
«
Fais comme moi
«
Vous ! vous la tirerez aussi
«
Après, vous me direz merci. »
Ce qui m'attache à la terre
c'est ce qui m'attache au ciel
Mon
Seigneur je suis de verre
on voit ta
Face en mes moelles.
Par ce tablier oblique
représentons
Véronique.
Le
Seigneur dans un faux pas
comme un naufragé tient la croix.
A tout faux pas je fais naufrage
vos yeux me donnent du courage.
Il voit du haut du calvaire
tous les démons de la terre.
Il promet le
Purgatoire.
Avant d'atteindre à
Sa
Gloire
et l'infernale géhenne
à ceux de
Jérusalem.
Sa
Sainte
Peau c'est la ruche
la banane qu'on épluche
Le
Dieu, fruit écrasé, la pivoine sanglante
la mort branlante, lente.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012