Plante du véritable bonheur
d'aller de conquérir, oh ! je n'aurai pas peur.
Tu es au milieu du son d'un grand feu
au palais du roi du silence
qu'on ne voit ni de dos ni de face
au palais du bruit du vent
au palais royal de nuance.
Plante du véritable bonheur
d'aller te conquérir, oh ! je n'aurai pas peur.
Plante du véritable bonheur
tu as la forme des griffes
tu as la forme d'un insulteur
tu as la forme d'un hiéroglyphe
la forme des constellations
la forme d'un vol blanc
la forme des électrons, des ions
des têtards, enfants des étangs
des épaules du roi le plus sage.
La dame l'a mise à son corsage.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012