Atys repu dans les ajoncs s'ouvre une voie.
Il s'y déchire, il fuit une nymphe qui pleure.
Chaude et grondant au loin
Cybèle attend son heure
Et rôde autour d'Atys détaché de sa proie.
Le regard de l'enfant où meurt l'immonde joie.
Cet azur trouble encor où l'âme reprend vie
Est un ciel tourmenté que le vent purifie.
Mais sous les cils toujours sommeille une eau confuse,
Dort un secret d'ardeur, de fatigue et de ruse.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012