a
Fernand
Marc
Feux de notre sang, un nom les déracine,
Les défait des secrètes mesures de notre nuit :
Ils errent flammes folles, leur nostalgie fascine,
Nous buvons éperdus à leur trace qui bruit
Je veux abandonner, monstres de la grandeur,
Ces fleurs hautes des cris où le cortège meurt
Halluciné, tarir d'une lente blessure
Leurs sources trop nues à l'aventure de l'aube.
Je ne veux plus voiler, passante ensoleillée
Dont les fronts de sable croulent et se relaient,
Ma vie en leurs regards obscurs qui la dérobent
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012