Sans répit, l’effort dans les hauteurs
Des ailes qui échappent à la dérive,
L’étrangeté du ciel
Au seuil de l’impénétrable.
Ici-bas, le sacrifice des roses,
L’exacerbation de ce qui cède à l’étroitesse,
Se perd dans les plis des choses,
Et les tremblements du cœur frôlant le désastre,
Et l’afflux des images ténébreuses
Qui malmènent l’envol de l’âme,
Alors que les instants, à ras de sol,
Suscitent des mouvements maléfiques.
Se perpétue, mais si lointain,
Le travail de l’oiseau sous la tonnelle
Sans cesse réinventée,
Le revers de la parole
Qui forme le poème, se protège
Des rafales, des babillages.
Poème publié et mis à jour le: 18 May 2025