Poèmes

Maladie

par Fernand Ouellette

Fernand Ouellette

Si triste amoureux... M'adosse au soleil
dérivant vers tes anses, vers ton ile,
et tant te fixe sous l'ombre
pour me mieux nourrir aux endroits noirs.
Ta nudité croissant le long des jambes
me rend ténébreux et tranchant.

Je te retire des nimbes
des enluminures
et du crépuscule sur les courbes.

Je te fais fille et sombre.
Je te consacre en t'offrant au gouffre.



Poème publié et mis à jour le: 18 May 2025

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