L’étrange issu
Du fabuleux silence,
Sans nœuds, sans torsions,
Allant sur le sol cahoteux,
S’agrandissant,
De l’écriture qui émerge,
Proportionnée au désir,
Au dehors qui se laisse capter.
Les lieux se mettent à scintiller.
Les oiseaux déferlent par tribus
Sur les faîtes des feuillages.
Les passages s’ouvrent
En repoussant le noir, débouchant
Sur le magnifique revers
Des vocables.
Poème publié et mis à jour le: 18 May 2025