Ces débris de vents
en dérive sous mon visage,
ce feu, ce ressac des aubes ardentes
brûlant, moulant mes mains grises:
et seul !
ô solitude !
comme une tour de faim
comme une tour de soif sur les signes,
j'affronte l'assaut des anges de sang:
seul!
à l'affût des lunes,
à l'affût des yeux bafoués
qui mendieront leur espace.
Poème publié et mis à jour le: 18 May 2025