Poèmes

Opéra

par Fernand Ouellette

Fernand Ouellette

Puis, tout vivement, une cime blanche
va me nourrir comme un sein,
avec des chants clairs de la Bible.
Je tiendrai mon âme
égale et silencieuse ;
mon âme en moi comme un enfant,
comme un petit enfant contre sa mère.
Alors je poserai ma mort
sur l’épaule,
avec des mains délicates,
comme on approche de soi un enfant qui dort.
Et je disparaîtrai dans le silence,
sourd aux murmures du monde,
aux éclats d’oiseaux, aux paroles des proches,
qui parfois s’élancent, ici et là le long du passage.



Poème publié et mis à jour le: 18 May 2025

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top