Poèmes

Présence de L'homme

par Max Jacob

Max Jacob

Cloche assourdie trace effacée

d'animaux fabuleux éclipse

les peupliers cherchaient la route avec angoisse

refus de
Dieu moiteurs noyant

la ruine des choses lisses

ni ombres ni lumière les végétaux en liasses

sur ce gris rien ne passe

que l'eau et sous un pont de fer

terrible joignant les méridiens avec l'enfer.

Comme un chérubin

ouvrait d'une épée noire les portes du déluge

une voix dit : «
Eugène

« ne salis pas le devant de ta chemise. »

Les étoiles se paraient de leur nom,

dévorez-vous mercure et soufre.

Les vagues n'apportent pas encore

la peste à bord.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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