Seigneur, tout est fini.
Voilà que tout commence.
De la cruche tombée
Dieu redresse les anses.
Seigneur, tout est fini et j'implore une place
pour l'âme dont le corps s'écroule dans sa glace.
Ma lune tourne et moi je tourne avec ma lune.
Paradis ! paradis ! qu'es-tu, mon
Paradis
un
Gibraltar ici à franchir, mais là-bas ? l'art a dit :
paysages, princes nouveaux, des dieux, des dames sages
d'anciens pécheurs ravis, avides
de répéter les psaumes de
David.
Alléluias qu'on dit en chœur
des champs de chants, l'azur mêlé de fleurs...
Impossible d'être mieux ailleurs, meilleurs !
L'été toujours : plus de saisons !
Et plus de raison : l'oraison !
La terre vue au pélagoscope !
Si vos
Présences, ô
Christ et
Père
Qui nous versez la grâce entière
Nous laissait (sic) le souci d'anecdotes de myope
on apprendrait là-bas pourquoi la terre est ronde
on saurait des milliards de siècles en deux secondes
on verrait s'épandre à la ronde
les meilleures intentions du monde.
Ah ! le contraire d'être méchant !
Pas tant de splendeurs ni de chants
mais que la terre soit ma sœur !
Seigneur !
ma poitrine a besoin d'une infinie douceur
or savoir, c'est aimer.
De l'air !
Et l'amour pour vous tous, pour
Dieu seul.
Et puis je te désire... pourquoi tant de manières ?.
Royaume de sérénité et de lumière.
Le pauvre galérien l'a senti dès le seuil.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012