Grandes nuées reculent et le plus bleu s'approche
l'infini palpitant se réduit
à n'être plus que l'épiderme rose :
Dieu, le pain levé, le pain cuit,
c'est l'Esprit qui cerne les roses
qui donne aux vagues le nocher
et qui guérit de l'amaurose
le conscient granit des rochers.
Esprit
Dieu, c'est
Toi qu'on respecte
dans l'orchidée et dans l'insecte.
L'Esprit
Dieu c'est la bouquetière
portant l'univers en plateau
mais pourquoi la griffe au râteau ?
l'incendie ? le naufrage en mer ?
C'est le dossier du
Saint-Esprit
les collines
et les toits sont des chaufferettes
pour les talons de
Jésus-Christ.
Rivières sont escarpolettes
Son
Eventail, les bois taillés
«
Monsieur paraît bien optimiste
« riposta le village triste,
« cil oscillant sur le sillon
« —
In excelsis ! village blond,
« non pour l'espace et la durée
« l'acide oxalique et l'urée. »
Mousse a la mouche, la cressonnière
a le crapaud, le bois de l'île a les vipères
et sans repos.
Le fleuve est un roi fainéant
qui des villes jusqu'au néant
mène la peste aux vertes marges
le docte canal prend en charge
des gibets jusqu'au firmament.
Eh ! quoi le terrible
Satan
pour rendre le malheur plus tentant
créa les fards
imitant
Dieu en ses ukases
lequel a fleuri sur la vase
le nénuphar.
Deux hommes posent deux échelles au cœur voluptueux d'un pommier échelles ont même sommier quel est celui de leurs femelles.
Anges ne posez pas le pied sur les cous, nos coupes coupoles ce sont coupantes casseroles.
Craignez nos croupes, nos croupiers.
Restez aux sphères d'auréoles.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012