La gravité de qui écoute toute voix
Du vent, de l'eau, du songe, du silence.
Ton regard, ton souffle, ton attente
(Et, plus profond, ton sang, ta nuit)
Se faisaient filtres purs
De ces voix ou de ces signes
(L'amitié de même passait
Plus fraîche et jeune
Par ce temple attentif
Où tu veillais).
La gravité de qui redonne toute voix
Du vent, de l'eau, du songe, du silence
Plus claire et pourtant nocturne.
Plus seule et pourtant fraternelle.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012