Les crapauds sonl des étals d'âme, ils n'existent pas. Seuls des étangs, des mélopées... L'enfant instruit de l'amertume des bourgeons, l'enfant privé du lait
obscur, casse comme le verre. Une neige irréprochable récolle les sanglots, les éclats d'une telle assomption lunaire. Et la machinerie hilare du printemps s'affole,
s'expatrie...
Accoutré des lambeaux d'un crime perpétré par des mains étrangères sur un corps engourdi, tu progresses, tu déranges les clartés et les signes, tu trembles
dans l'éloge, tu meurs de sécheresse aux abords de la pyramide. Dedans, ta pesanteur, ton exégèse embaument. Le bonheur gronde, il l'ait nuit.
Il faut grandir avec douceur et démesure. Rajeunir les gouffres, parquer les rois, s'enorgueillir. Les fenêtres sauvages et les amours prostrées donnent sur un parfum.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012