ge en sûreté. L'oiseau-ferronnier se tasse dans la fourche d'un chêne. Sa grille anéantie, la lisibilité du ciel s'interrompt.
Femme, cette nuit, le fondement des ailes est devenu visible. La lumière de la tragédie empèse encore la brume des sommets.
Avant de s'allonger dans la tranchée des fouilles, elle plonge sa lampe dans les flancs de l'urne de grès où dort une ancienne eau. Qui léchera le bombement de leur
grossesse? Qui franchira le bruit rouillé du torrent ?
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012