Des colonnes d'odeurs sauvages
Me hissent jusqu'à toi,
Langue rocheuse révélée
Sous la transparence d'un lac de cratère.
Fronde rivale, liens errants l'ne vie antérieure
Impatiente comme la houle,
Se presse et grandit contre moi
Et, goutte à goutte, injecte son venin
Aux feuillets d'un livre qui s'assombrit
Pour être mieux lu par la flamme.
De ce ramas de mots détruits
Entre les ais de la mort imprenable
Naîtra la plante vulnéraire
Et le vent noueux au-delà.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012